Vicq d'Auribat en Chalosse (Landes)
Situé à 10 km de Montfort-en-Chalosse, la commune est bordée au nord par l’Adour. Vicq d’Auribat vient du nom vicq « vicus », faubourg et auribat, vallée d’or. Le sous-sol aurait recélé de l’or au temps de la domination romaine, ce qui donna ce nom à la commune.
Patrimoine culturel et historique
Pays de menhiers d'une époque indéterminée, les archéologues les signalent dans leurs notes. Ainsi, du Boucher signale dans la proporiété, alors, de la comtesse de Poudenx, un dolmen où les paysans croyaient trouver un trésor. "Ils n'y rencontrèrent que des cendres, du charbon et un vase qu'ils brisèrent en petits morceaux ». Dans la lande de Pouydelanne fut découvert un tumulus avec deux pierres fichées aux deux extrémités, ce qui laisse supposer l'existence d'un cromlech. On y a trouvé des urnes du type halstattien contenant des cendres et ossements calcinés (aujourd'hui au Musée de Borda).
Une pirogue creusée dans du chêne fut déterrée en 1952. On lui attribua une origine très ancienne. Elle a été négligée, s'est morcelée et a disparu petit à petit.
L'église possède une tour carrée d'une robustesse étonnante(15 m de hauteur). Restaurée il y a quelques années, elle servait de donjon à l'époque des guerres entre seigneurs des alentours. Elle sert aujourd'hui de clocher à l'église qui a été construite plus tard, ce qui fait qu'elle est disproportionné avec le reste de l'édifice. Percée de meurtrières, elle trahit son rôle défensif. L'intérieur sert de porche et possède des traces d'arcatures de style gothique. Les nefs ne présentent aucun intérêt archéologique. Beau lutrin Louis XIV.
Vic-d'Auribat se trouve en avant-poste des villages proches les uns des autres cernés par la grande boucle de l'Adour qui déploit ses méandres dont un capte le confluent de la Midouze. Les inondations sporadiques ont parfois mis à rude épreuve la population. Celle de 1952 failli être catastrophique: 150 hectares furent submergés par les eaux. Sous l'égide du syndicat intercommunal du Moyen-Adour des travaux d'aménagement entrepris pallient aux retours offensifs du fleuve.